Le format standard 21×29.7, est dû à l’allemand Georg Christoph Lichtenberg au XVIII siècle.
Aujourd’hui la norme dans plusieurs pays (excepté l’Amérique du Nord), il est basé sur l’homothétique, c’est-à-dire que ses proportions doivent être conservées lorsque l’on plie une feuille dans son côté le plus long.
Cette particularité permet de pouvoir reproduire chaque format A, B ou C (x) dans son format A, B ou C (x+1) ou A, B ou C (x-1) en conservant toutes les proportions de ce qui se trouve sur la page.
Les premières tentatives de légalisation de ce type de format ont pour cadre la Révolution française et les projets d’élaboration d’un cadastre, destiné à la levée de l’impôt sur la propriété foncière.
Les formats A sont construits à partir du format A0, dont la surface est, par définition, de 1 m². Les formats les plus couramment utilisés sont le format A4, 210 mm × 297 mm, et son double, le format A3, 297 mm × 420 mm.
Tout comme les formats A, les formats B présentent tous le même ratio. Le format B0 est par exemple deux fois plus grand que le format B1. Et si vous pliez le format B1 en deux, vous obtenez le format B2. La série B suit exactement le même ordre que la série A. Concrètement, le format B5 est un peu plus grand que le format A5, mais plus petit que le format A4. Les formats B sont fondés sur le format B0 dont la largeur et la longueur sont, par définition, de 1m et √2m respectivement.
Les dimensions d’un format C sont la moyenne géométrique des dimensions des formats A et B. Le format C est bien connu dans le secteur de la bureautique, notamment pour les enveloppes. La taille de l’enveloppe en C correspond à celle de la feuille non pliée en A : C6 pour une petite enveloppe, C5 pour une feuille A5, C4 pour une feuille A4…